Corps-Energie - Cabinet d'ostéopathie Daniel Altherr Praxis für Osteopathie

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Corps-Energie

Philosophie

Rappel :
L'énergie est un des trois éléments de l'univers physique (Espace / Temps / Energie).
C'est de la force en action ou de l'information en mouvement.
L'énergie se manifeste sous forme de flux. Le cycle d'un flux énergétique est :

- Commencement : création d'une différence de potentiel (DDP).  
- Action : circulation du flux + effets secondaires.
- Fin : équilibration des charges.

Le corps vivant communique, pour cela il échange de l'énergie, comme il est en partie physique et de nature matérielle, il est soumis aux lois du temps et donc de l'inertie.

Postulat sur l'inertie
Le corps vivant peut recevoir à peu près n'importe quelle quantité d'énergie, à condition d'avoir assez de temps et ou d'espace pour la diluer. Plus il y a d'énergie, plus il faut de temps et ou d'espace. Ce sont les structures du corps qui diluent l'énergie.
On dit que le corps vivant est une structure dissipative (I. Prigogine) ou un convertisseur d'énergie.
En ce sens, une certaine quantité d'énergie lui est d'ailleurs indispensable pour son maintien.

Lorsque l'énergie est trop forte ou le temps ou l'espace trops faibles, les tissus retiennent l'énergie. Ils le font en refusant de communiquer ce qui crée des flux énergétiques bloqués. L'accumulation de flux bloqués crée une saturation (rétention) d'énergie.

La rétention d'énergie
C'est l'accumulation dans une zone du corps de flux d'énergie bloqués. C'est de l'énergie concentrée, stabilisée et non ordonnée dans l'espace et dans le temps.

Quel qu'en soit la cause, une zone de rétention d'énergie se traduit par :
Une rétraction tissulaire, une densification, une plus grande inertie (immobilité relative), la création d'un fulcrum non physiologique, l'attirance des tissus connectés. Les sources de rétention de l'énergie sont des situations où l'organisme ne peut intégrer les flux qu'il reçoit (ceux -ci pouvant être trop ou pas assez importants).
Il en existe deux grands groupes : matériels (mécanique / métabolique) et immatériels (radiations / psycho-émotionnel / spirituel)

Pour le groupe matériel

Sources de rétention d'énergie d'origine mécanique
Par exemple les traumatismes (mais aussi l'absence de mouvement). C'est la transmission sur le corps d'une quantité d'énergie cinétique sur un temps ou une surface (espace) trops petits.
Sources de rétention d'énergie d'origine métabolique ou chimique
Par exemple les excès, les carences ou les intoxications. Une substance chimique est pour le corps de l'énergie potentielle. Si le corps ne peut intégrer les flux libérés, il les bloque.

Pour le groupe immatériel
Sources de rétention d'énergie d'origine « électro-magnétiques »
Radiations non-ionisantes : brûlures, coups de soleils ou de chaleur, thérapie par les couleurs. Radiations ionisantes : brûlures, maladies des radiations, radio-thérapie

Sources de rétention d'énergie d'origine psycho-émotionnelles
Par exemple le stress : syndrome général d'adaptation (c.-f H. Selye). Ce sont des situations considérées comme agressives. Elles provoquent une sur stimulation sympathique, le refoulement d'émotions, du refus de confronter, de vivre (fuite, lutte ou système d'inhibition de l'action (H. Laborit)).

Sources de rétention d'énergie d'origine spirituelles
Ici aussi on peut envisager des excès sur un organisme déséquilibré ou des carences.

« Les problèmes d'ordre physiques répondent rapidement au traitement. Les problèmes dans le mental prennent plusieurs mois pour se corriger. Les difficultés d'ordre spirituel peuvent prendre plusieurs années. Ainsi chaque patient est un défi lancé au praticien ». (Robert C. Fulford D.O.).

« Pour atteindre un maximum d'efficacité dans son traitement, le praticien cherchera à placer son fulcrum spirituel dans le fulcrum spirituel du patient ». ( W.G.Sutherland D.O.)


Contenu d'une zone de rétention

Décision / Refus / Non communication / Sidération
Inconscience / Douleur / Emotion / Toxines

Ces éléments peuvent expliquer certaines réactions aux traitements ostéopathiques, lorsqu'on assiste à la libération tissulaire.

 
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